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"CHEAP JAPANESE BaASS OPUS 236 – 1st ARIA" Par Steve Lieberman & Gangsta Rabbai

  • Ryann
  • 30 sept.
  • 2 min de lecture
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Peu d’artistes de la scène underground moderne peuvent revendiquer une carrière aussi prolifique et intransigeante que celle de Steve Lieberman, mieux connu sous le nom de Gangsta Rabbi. Son nouvel album, "Cheap Japanese Bass Opus 236 – 1st Aria," disponible sur Spotify, ReverbNation et SoundCloud, s’ouvre sur l’électrisant "Surrounded by Pretty Girls". Ce morceau établit immédiatement l’énergie chaotique mais disciplinée de l’album, combinant l’agressivité brute du punk avec des textures dissonantes devenues la signature de Lieberman. Il pose le ton d’un disque qui refuse les règles conventionnelles, invitant l’auditeur à entrer dans un univers où chaque note est à la fois un défi et une déclaration.


Le deuxième morceau, "That Skinhead Made Me Tilt-Exacting the Penalty," illustre la capacité de Lieberman à fusionner agressivité et précision rythmique. Ici, l’esthétique militia punk s’affirme pleinement, mêlant la lourdeur du metal à la cadence martiale de la percussion. Ce thème se poursuit dans "Cheep Japanese Bass," où l’instrument emblématique mentionné dans le titre devient à la fois protagoniste et voix narrative, ancrant l’album dans l’éthique DIY caractéristique de Lieberman.


Au milieu de l’album, "Ok Dr. Puppeteer, Dude I’m in Command et My Bass on My Shoulder Like a Rifle-One-9 Litre" montrent toute la polyvalence du disque. Le premier délivre des riffs chaotiques mêlés à une énergie punk-metal, tandis que le second propose un rythme militariste à la fois menaçant et exaltant. Ces morceaux soulignent la maîtrise par Lieberman de la tension et de la libération, créant des instants surprenants qui captent l’attention de l’auditeur et révèlent l’imprévisibilité de sa musique.


Dans la partie centrale de l’album, "We Welcome You to Our Coalition et Hey You Superstar (With an American Guitar)" mettent en avant le goût de Lieberman pour le théâtral et l’ironie. Le premier ressemble à un appel à la coalition, combinant instrumentation agressive et sens sarcastique de la camaraderie, tandis que le second superpose guitares saturées et éclats de bruit sur une base punk-metal, offrant à la fois chaos et mélodie. Ces morceaux reflètent l’étendue des influences de Lieberman et sa capacité à les manipuler pour créer quelque chose d’unique.



Vers la fin de l’album, "Approaching 1974 with My Weapon, a Cheap Japanese Bass et Get the Heck off That Mic!" intensifient presque jusqu’à l’absurde, mêlant bruit, agressivité et virtuosité technique. Ces titres illustrent la « surprise à chaque instant » qui a défini la carrière de cinquante ans de Lieberman, poussant l’auditeur à redéfinir les limites du punk et du metal. L’album se poursuit avec le morceau "Rusty Dusty Garage Gloom Decor," où riffs saturés, cadence militaire et expérimentations sonores se fondent en une expérience immersive et sombre.


Enfin, le morceau final, "Militia Klezmer Overture" to "Cheap Japanese Bass," clôt l’album avec une grandeur théâtrale et l’excentricité caractéristique de Lieberman. Il revisite des motifs des titres précédents tout en introduisant des mélodies inspirées du klezmer, créant une conclusion à la fois réfléchie et célébrant la singularité de l’artiste dans la scène underground. À travers ces onze titres, de l’ouverture à la finale, "Cheap Japanese Bass Opus 236 – 1st Aria" témoigne de la créativité inlassable de Steve Lieberman et prouve que cinquante ans d’expérimentation peuvent produire une musique encore fraîche, provocante et sans compromis.



Écrit par Ryann

 
 
 

1 commentaire


levavaran
levavaran
30 sept.

a travail trews. bon. merci beaucoups

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